– est une femme blanche, québécoise dans la vingtaine
C'était dans le temps où je me rasais la tête. J'étais dans le centre-ville. Pis, il y a un homme qui me dit : « Pourquoi vous avez coupé vos cheveux ? Moi j'aime les femmes avec les longs cheveux. » J'ai dit : « Mais, c'est pas pour vous que je l'ai fait ! » pis j'ai continué.
Marielle a dit ce qu'elle avait à dire.
– est une femme blanche, québécoises dans la vingtaine
Je marchais le soir puis il y avait un gars qui se met à me suivre, puis à me cruiser dans le fond, puis il me dit : « Mais une belle fille comme toi, toute seule le soir, t’as pas peur du grand méchant loup ? » Puis là je l’ai regardé dans les yeux puis j’ai dit : « C’est moi le grand méchant loup ». Puis là il dit : « Vraiment ? » et j’ai dit : « Vraiment ». Puis il est parti après.
Marielle a utilisé l'humour pour faire passer son idée.
– est une femme latina dans la trentaine
Une fois, j'étais au parc et un homme, comme de 45 ans, grand, beau, commençait à me regarder. J'ai continué à marcher et il s'approchait. Et moi, j'ai dit : « Est-ce que ça va ? » Et il m'a dit : « Je veux te connaître. D'où venez-vous ? » Et moi, j'ai commencé à m'approcher plus de mon bâtiment. Finalement, il m'a dit : « Donne-moi ton [numéro de] téléphone!» J'ai dit : « Est-ce que tu as quelque chose pour écrire ? » Il dit : « Non, j'ai pas, mais, je vais l'écrire ici. » Il avait comme une petite craie. J'ai dit : « Non, tout le monde va se rendre compte, va savoir mon téléphone ! Mais nous, on se reparlera... »
Maria a utilisé la ruse pour se donner le temps de s'éloigner.
– est une femme latina dans la quarantaine.
C'était l'été puis je marchais dans la rue, il faisait chaud alors j'étais habillée avec un short et je sits une personne de couleur puis beaucoup de tattoos. Et quand je marchais il y avait un homme qui s'approchait de moi et qu'il a dit: « Hey, combien ?! » Puis il avait le regard sexuel, puis moi je le regardais dans les yeux et je lui avait dit : « Mais, combien quoi ? » Puis il m’a juste comme regardé puis « Euh euh » puis il est parti là. Un homme blanc, dans la ciquantaine.
Véro a répondu à une question en posant une question à son tour et a repris le contrôle.
– est une femme latina, de couleur, dans la quarantaine
Il y avait quelqu'un qui m'a dit : « Retourne dans ton pays ! ». C’était un homme blanc. Puis là, je me retourne et je dis: « Mais toi, retourne dans ton continent ! T'es pas d'ici ! »
Véro a dit ce qu’elle avait à dire pour renverser la situation.
– est une femme latina dans la trentaine et vivant au Québec depuis quelques années
Je pense que j'avais 12 ou 13 ans. Entre l'école et la maison, il y avait une institution éducative. Et il y avait un policier qui gardait l'entrée de cette école. Mais par ce chemin-là passaient toutes les filles de l'école secondaire. Et lui, il se mettait là où les filles passaient et il nous regardait avec un regard vraiment dérangeant, en train de nous déshabiller. Il disait aussi des choses... Une fois, je marchais et il a dit quelque chose. Là, je me tourne et je le regarde dans les yeux. Il s'attendait pas à ça, donc il reste en silence. Je lui dis: « Vous n'avez pas honte ? Vous êtes supposé garder la sécurité des gens. Alors, pourquoi vous êtes habillé en policier ? » Il n’a rien dit. Puis par la suite, il se tenait en retrait. On le voyait dans l'entrée mais on n'était pas obligées de l'entendre.
Elisabeta a dit exactement ce qu'elle avait à dire et a changé la situation pour toutes les filles de cette école.
– es una mujer latina en sus treintas que vive en Quebec desde hace varios años
Creo que yo tenía 12 o 13 años. Había un policía que vigilaba una institución educativa que quedaba justo en el camino de la escuela a la casa. Todas las chicas de la escuela pasaban por este camino. El policía se situaba justo donde las chicas pasábamos y nos miraba de una manera que nos incomodaba porque sentíamos que nos desvestía. También nos decía cosas. Un día, yo iba pasando y él me dijo algo, yo me volteé, lo miré a los ojos, él no se lo esperaba porque se quedó callado. Y le dije: ‘¿No le da vergüenza? Su trabajo es brindar seguridad a la gente. Entonces, ¿por qué está vestido de policía?’ No me respondió nada. Luego de esto, se mantenía alejado. Lo veíamos en la entrada, pero ya no tuvimos que soportar más sus comentarios.
Elisabeta dijo directamente lo que quería decir y le dio un giro positivo a la situación de las chicas de su escuela.